Copenhague

Copenhague

mercredi 15 décembre 2010

Dernier petit effort...

La pression retombe… Il n’en reste plus qu’un. Un seul examen avant presque 6 semaines de vacances… 6 semaines de vacances!! Wow… J’ai hâte.

Grande nouvelle : je serai marraine (et Mathieu parrain!) de Léa-Jeanne, la fille de mon frère. Elle est née le 11 décembre et elle est trop mignonne. Je retourne en partie au Québec pour connaître ce petit bébé tout chaud sorti du ventre de sa mère. La voilà.


En fait, en y réfléchissant, ça fait drôlement longtemps que j’ai eu autant de temps pour moi, ma famille, mes amis et mon amoureux. Normalement, ce sont soit des vacances familiales, en amoureux ou avec une amie. La Gaspésie avec mon père et sa moto, Las Vegas avec ma belle-famille, la Pologne en amoureux et l’Argentine et le Chili avec Anaïs.

Après mon dernier examen, il me restera 5 jours pour profiter de København… Je vous jure, ça fait 1 mois et demi que je suis dans mon appart et que j’étudie! En ne m’accordant que 1 soirée par semaine avec mes copines, je n’ai pas encore vu cette ville nordique brillée pour Noël. Brillée est le bon mot, car ici, en n’ayant que du soleil de 9h à 15h30, ils ont mis des petites lumières de Noël partout au centre-ville. C’est super beau. Et les marchés de Noël? Et le vin chaud? Je n’en ai pas encore profité beaucoup, mais je compte bien remédier à ça très bientôt! Sans blague, le 1 L de vin chaud est sur mon comptoir et il m’attend. Pourquoi n’avons-nous pas cette tradition là au Québec? J’adore ça…

Une autre activité que j’aimerais bien faire c’est Tivoli. Tivoli a ouvert ses portes en 1853 (cela lui donne la réputation d’être le deuxième plus vieux parc d’attractions au monde) et attire entre 4-5 millions de touristes entre avril et septembre. Il ouvre aussi pour l’Halloween et Noël.


J’ai l’impression que je n’ai pas grand-chose à vous dire… En fait, je peux vous parler en long et en large de leadership, de management, de culture organisationnelle, mais ça m’étonnerait que ça vous intéresse… héhé!

Au Québec, j’espère bien en profiter pour voir famille, amis et amoureux. Et oui, car malgré le fait que l’on vit ensemble dans un 43 m², avec l’étude que j’avais à faire, disons que l’on ne s’est pas souvent retrouver ensemble. Ensemble à la même table (pour étudier), mais pas ensemble vraiment!

Sur ce, je vais me faire à souper et étudier pour mon dernier examen… Un dernier petit effort, Gen!

vendredi 12 novembre 2010

Trois mois déjà

Le temps file et les jours passent sans qu’on ne voie les heures passées : des travaux d’équipe, des livres à lire, des « rush » la semaine pour se libérer la fin de semaine… Des petits voyages le temps de cligner de l’œil dans une ville inconnue. Des paysages qui se dévoilent à voyager en train. Des centaines de kilomètres de vélo sur les pistes cyclables de Copenhague… (D’ailleurs j’approche les 1500 kilomètres parcourus avec mon vélo!) Les amis, les imprévus, des rapports techniques à écrire en anglais, la fatigue… Ouf! Donnez-moi un peu d’air! L’horloge sonne aujourd’hui nos trois mois ici.


Dernier périple en liste la fin de semaine dernière : Berlin. Ou devrais-je plutôt préciser « Berlin dans les souliers à Phil ». Pas question de visiter des sites historiques, des bars modernes à l’ambiance techno ou de monter en haut d’une tour histoire d’avoir une vue panoramique. Sur l’horaire du samedi : un café, une visite d’une usine désaffectée en ruine dans «Berlin Est» - le terrain de jeu à Phil pour faire des « grafs » - et ensuite de son atelier qu’il partage avec 3 amis dans un vieil édifice où les fenêtres sont cassées quand elles ne manquent pas, sans chauffage, mais dont l’ambiance est plutôt relax. À l’étage, un péruvien et un mexicain font des sculptures de tout genre, mais vouent un culte particulier pour les statues de squelettes! Par coïncidence il s’agit du même samedi où ces latino-américains ont prévu un party plus ou moins underground pour célébrer la fête des morts qui est extrêmement populaire en Amérique latine. On a même droit à des gens déguisés selon leurs coutumes avec des masques de plume de 3m de haut. Génial. Où étions-nous déjà? Ah oui… à Berlin! Il faut dire tout de même que Berlin est une plaque tournante en ce moment dans le milieu artistique et que ce n’est pas par pur hasard que mon cher ami y fasse séjour en ce moment! C’est donc une belle facette de la ville que nous avons pu découvrir. Pour ce qui est des musées, comme dirait Phil, on repassera!




Le prochain mois sera un peu fou pour nous deux. C’est le rush de fin de session qui commence et il sera particulièrement intense. Nous avions prévu partir visiter un coin du Danemark, mais nous ne pensons pas pouvoir nous libérer une fin de semaine entière donc c’est à voir.

Nous avons acheté nos billets de retour au Québec aussi. Nous y serons pour un mois complet (du 23 décembre au 24 janvier). Juste à penser aux vacances nous salivons déjà! À suivre…

-Mat

samedi 30 octobre 2010

L'Aventure de l'Est

Bon, où en étions-nous… Il y a eu Munich, Varsovie, Cracovie, Budapest et des centaines de pages lues pour mes cours…!

Munich et l’Oktoberfest (Festival de la bière)… Notre première destination, un événement à ne pas manquer et à vivre au moins une fois dans sa vie. L’Oktoberfest peut se résumer en quelques mots, mais il se doit d’être vécu pour vraiment comprendre l’ampleur de la chose. Constantin, l’ami d’Anne, a été notre hôte pour le week-end et nous a accueillis le samedi matin (après 15 heures de train) avec les fameux pretzel géants, du fromage, du salami et … une bière! Rassasiés, notre prochain objectif était de me retrouver une robe traditionnelle bavaroise pour vraiment vivre l’expérience intensément. Anne et moi ressemblions tellement à de vraies bavaroises que des touristes nous ont même pris en photo!


Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’à l’Oktoberfest, il y a des saucisses, un parc d’attractions, des montagnes russes, des amandes grillées, mais le vrai « fun » est à l’intérieur des tentes… Et rentrer dans une tente est un vrai défi. Après une heure ou deux d’attente à l’extérieur de la tente, nous entrons sur la terrasse. On s’approche de notre but, mais on est loin d’y être arrivé… Après avoir profité un peu de la terrasse, on fait la queue pour pouvoir rentrer. Le gardien est clair : « Je ne fais rentrer personne ». Bon… Après une heure d’attente, nous commençons à douter que nous allons y arriver… Mais notre sauveur arrivera! Un jeune homme de notre âge, fils d’un des propriétaires de la tente, nous a remarqués et demande au gardien de nous faire entrer!! Comme ça, tout simplement! Et non, ce n’est pas pour conquérir Anne ou moi, car ce mec était clairement gai :) Très sympa, il est revenu souvent nous voir lors de la soirée.


L’atmosphère dans la tente est vibrante, les gens chantent, dansent sur les bancs et boivent des tonnes de litres de bière. Sachant que les bancs sont branlants, ce qui reste surprenant c’est que je n’ai pas vu personne s’écrouler sur le sol…!

Pour terminer, quelques statistiques sur l’Oktoberfest:

En 2009, 5,7 millions de visiteurs en seize jours, environ 6 millions de litres de bière consommés, 12 000 travailleurs, dont 1 600 serveuses, 14 immenses tentes et probablement des centaines de milliers de saucisses dévorées…

Moins de 2 semaines plus tard, nous partons pour la Pologne. Pourquoi la Pologne? Parce que je n’avais encore jamais mis le pied en Europe de l’Est et parce que les Polonaises que j’avais rencontrées à Helsinki étaient plutôt sympa. De plus, un des bons amis à Mathieu ici s’appelle Karol et il est Polonais. Donc, pourquoi pas la Pologne? Après une courte nuit de sommeil, nous quittons notre joli petit appartement et nous prenons l’autobus pour arriver à la gare de train. Le train nous amènera à Malmö (Suède), d'où nous prendrons un autre autobus pour se rendre à l’aéroport et puis l’avion pour s’envoler vers Varsovie… Vive les vols low-costs en Europe... L’aventure a déjà commencé.

Varsovie. Une ville moderne où les tramways nous rappelle une autre époque. Elle ne l’a pas eu facile, car elle a été complètement détruite pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Une partie a été reconstruite, le Old Town, en reproduisant les bâtiments au 14ième siècle. Notre hôte à Varsovie, Karol, prend soin de nous et nous fait découvrir sa ville, sa culture, la cuisine polonaise et les différents types de vodka. Héhé! Sortie au ciné, visite d’un cimetière, tour dans une mini voiture polonaise, soupe au pickles et au betterave, perogi (dumplings) et visite d’un musée incroyable ont fait partie de notre quotidien. Merci encore à Karol et Madga pour ces bons souvenirs.




Cracovie. Nous découvrons les Free Walking Tour! Des visites guidées « gratuites » où tu ne donnes que du pourboire si tu as aimé la visite. Le concept est génial et l’avantage est que les guides sont excellents, car s’ils ne le sont pas, malheureusement pour eux, ils n’auront pas beaucoup d’argent à la fin de la semaine… La visite du quartier juif nous introduit à l’un des plus gros quartiers juifs d’avant la Deuxième Guerre Mondiale. Étonnamment (ou non...) il ne reste que quelques dizaines de juifs qui y habitent aujourd’hui. Pour continuer dans cette optique, une visite du plus gros camp de concentration construit par les Nazis s’impose. 1,3 million de juifs, de prisonniers, de gitans, de malades y périront. 75% des juifs qui arriveront au camp ne seront enregistré nulle part, car l’exécution est automatique. Le 25% restant sont des hommes forts et en santé qui travailleront pour les Nazis. La vie était tellement dure dans ces camps que certains hommes n’y passaient que quelques jours…

Saviez-vous que ces hommes et ces femmes croyaient qu’ils étaient tout simplement déportés? Pour cette raison, il n’y avait aucune résistance de leur part lorsqu’on leur indiquait la chambre à gaz où ils pensaient tous qu’ils n’allaient que prendre leur douche…

Dernière ville : Budapest. Capitale de la Hongrie, Budapest est une très belle ville dans laquelle je serais resté quelques jours de plus. Avec ces bains thermaux, son marché immense, son parlement incroyable au niveau architectural, ses bars où l’art est maître, nous avons bien profité de ces derniers jours pour se payer de bons restos à tous les jours, chose inimaginable ici à Copenhague. Finalement, notre visite guidée sur le communisme est, de loin, notre coup de cœur! Corruption, jeux politiques et propagande étaient au rendez-vous à cette époque.



De retour à Copenhague, nous nous replongeons dans nos livres, dans nos cours. Back to reality comme on dit. Bien contents de notre périple, nous nous préparons pour Berlin pour aller voir Phil, l’ami artiste à Mathieu (comme j’aime bien le surnommer!).

Sur ce, je vais aller lire mon premier mini livre en danois. Bien sûr, Google translation est absolument indispensable…


Je vous aime et j’ai hâte de vous revoir dans moins de 2 mois!
-Gen

jeudi 30 septembre 2010

L'aventure allemande approche!

Les cours, les amis, les voyages… :)

Perso, je passe clairement la majorité de mon temps à lire… Je dois passer près de 35-40 heures à lire par semaine. Cette session-ci, j’ai 4 cours, dont 3 de Management et Leadership et un en français qui porte sur la gouvernance et les institutions en France et au Maroc. Le cours que je préfère est sans aucun doute celui nommé Management and Leadership in action. En fait, c’est un cours dans lequel on analyse des cas (réels la plupart du temps). En gros, on se met à la place du gestionnaire et on discute de comment on aurait réagi dans cette situation-là et pourquoi… C’est vraiment intéressant (surtout quand on aborde la question d’éthique et de transparence!!) et très pratique. Mon prof est Américain et il est excellent.

Sinon, la fête à Mathieu la semaine passée a été vraiment l’fun! Le seul problème s’est avéré être : trouver des assiettes et des ustensiles pour tout le monde ;) Un ami à Mat a mangé dans une assiette pour crudités en forme de fleur, un autre dans un plat pour faire une tarte aux pommes! Mise à part ce petit détail, on a été de bons hôtes je crois bien. On a même cuisiné une mousse aux crevettes servi dans des demi-poires. Ohhh oui, on a (tenté) d’épater la galerie!

Côté amis et party, ça va assez bien! Nous n’avons pas des tonnes d’amis, mais déjà des gens sur qui on peut compter. Nos vendredi et samedi soirs sont normalement assez remplis. Voilà une photo de l’Oktoberfest (Festival de la Bière) et non pas à Munich, mais à Copenhague! Et l’autre, ce sont mes amies et moi avant notre party d’introduction.




J’adore encore faire du vélo… :) Je fais 10 Km par jour! La moitié moins que Mathieu, mais bon, c’est quand même pas mal! Je vais revenir au Québec super fit! Et nous sommes très chanceux, nous n’avons pas encore pédaler sous la grosse pluie battante.

Munich ce week-end… Nous avons très hâte. Ce sera ma première fois en Allemagne et j’aurai ma bonne amie Anne (une Allemande) pour nous guider et parler à notre place. Héhé! En fait, c’est un de ses amis qui nous hébergera pour le week-end. Très cool! Nous allons aussi rejoindre un couple d’amis Québécois qui étudie et travaille en France pour un an. Vous penserez à nous demain soir… nous avons 15 heures de train à faire pour s’y rendre! Youppi, l’aventure qui s’en vient.

Je sens que vous mourrez d’envie de savoir comment on dit « bye bye » en danois.

Hav det godt! (Prend soin de toi)
Vi ses! (à la prochaine)
Hej hej! (bye bye)

lundi 27 septembre 2010

Mon année chanceuse!

Un seul printemps dans l'année... et dans la vie une seule jeunesse.
-Simone de Beauvoir

Il me semble que c’est hier que je fêtais mes vingt ans à Munich. Et pourtant…! C’est donc avec mes nouveaux amis que j’ai célébré mes 24 ans vendredi le 24 septembre dernier. Il y a peut-être un petit signe de chance dans l'air... Chose certaine moi je me trouve chanceux! C’était donc très agréable de pouvoir inviter tout le monde dans notre nouvel appart! C’était en quelque sorte notre crémaillère en même temps alors nous avons bien assuré en cuisinant un grand repas pour tout le monde! Que voulez-vous, il faut bien prouver à ces Européens que nous savons aussi cuisiné au Québec! :) Ça me fait toujours rire quand on me demande quels sont les plats canadiens typiques… Bon d’accord rendons à César les restos italiens et les quartiers chinois de ce monde, mais mon jambon au sirop d’érable et aux ananas torchait aussi pas mal lors de mon soupé « spécialités internationales » il y a deux semaines!! Il faut bien être fier de ses racines! On n’a pas que la poutine et le pâté chinois les amis ;)


Alors cela fait déjà un petit bout que nous avions écrit! Non pas que les choses à dire manquent à l’appel, tout au contraire. En fait, nous avons eu très peu de soirées libres et celles que nous avons eues nous les avons gardées pour nous! Héhé. Geneviève est un peu débordée par ses lectures et moi par mes projets de session. Je n’aurai en effet qu’un seul examen cette session-ci : tout le reste de mes notes seront jugées sur des projets. Je trouve que c’est une bonne approche, très appliquée… comme je les aime! Au départ, j’appréhendais quand même quelques cours à saveur parisienne avec des profs qui remplissent des tableaux incompréhensibles pendant 4h, mais ce n’est pas du tout le cas! C’est génial, vraiment, nous sommes tous les deux comblés de ce côté.

Aussi, nous commençons à connaître le cœur de la ville avec ses vélos, ses façades colorés, ses cafés et ses pubs. Il faut faire attention parce qu’il n’est pas rare de payer un expresso 8$, une bière 10$ et un drink 15$... mais il y a aussi des endroits où on peut trouver de la bière illimitée avant 10h30 le mercredi pour 10$, des pintes à 3$, dix shooters pour 20$, etc. alors il suffit de connaître et découvrir les bons « spots »! Cela met un peu de piquant tout simplement!

J’aimerais aussi souligner un évènement qui m’a tout simplement marqué et qui décrit quand même bien une forte réalité d’ici. Nous revenions de Nørreport (la «porte du nord») à vélo lorsque nous avons croisé une pancarte avec un compteur numérique qui calculait le nombre de vélos. À 21h00 le soir, j’ai fait tourné le compteur à : «Vous êtes le 14 200e vélo qui passe ici aujourd’hui». C’est tout simplement capoté! Une semaine plus tôt à minuit trente, il indiquait 250 donc je vous assure qu’il se remet à zéro à tous les jours. Une vraie autoroute cyclable et il ne s’agit que d’une artère à Copenhague! J’adore.

Sinon nous avons commencé nos cours de danois et ce sera «difficile» pour être modeste. Particulièrement pour la prononciation. En fait, il n’y a tout simplement pas de règle, que des exceptions!

Par exemple, essayez de prononcer le mot «selvfølgelig» qui signifie «bien sûr»…
Réponse : «cefeuuli».

Je n’ai aucune idée où sont passées le 3/4 des autres lettres dans le mot… et le prof n’a qu’un sourire comme réponse!

Question numéro deux : Comment se prononce «Engelsk» qui signifie «anglais» ?
Réponse : «insk» …

Question numéro trois : Essayez pour «Jeg er» qui signifie «je suis».
Réponse : Eh ben ça se prononce «Yaaaaa», car on élimine le «er» !! C’est que dans ce cas il se fait manger par «Jeg» qui se prononce ÉGALEMENT «Yaaa» … mais MOINS LONGTEMPS ! hahaha !

Et pourquoi pas?! En fait, Ge et moi rions beaucoup en pratiquant notre prononciation ensemble alors c’est plutôt une blague en ce moment!

Changement de sujet, je disais en commençant que cela faisait déjà 4 ans que j’avais fêté ma fête à Munich. Comme les choses ne changent pas tant que ça je retourne à l’Oktoberfest la fin de semaine prochaine! Oh yeahhh. Nous prendrons donc un train de nuit pour arriver tôt le matin samedi à Munich, frais et dispo pour vivre cette expérience « houblonnée » ! Viva la bière allemande dans des bucks de 1L… haha!

Les voyages recommencent en fait à partir de la semaine prochaine. À la mi-octobre nous profitons d’une semaine de congé pour partir 9 jours en Pologne et en Hongrie, puis il y aura Berlin et Århus en novembre. C’est donc une histoire à suivre.
-Mat

jeudi 2 septembre 2010

Santé! … Salud! … Cheers! ... Skål!

S’il y a bien un mot qui s’apprend rapidement peu importe la langue c’est bien celui là! En danois on crie donc Skål! (prononcé Skôl) Et ça se crie particulièrement fort!!! Il semble aussi que la malédiction pour ceux qui lèvent leur verre sans regarder dans les yeux, même avec 10 personnes autour d’une table, soit universelle elle aussi! J Il semble que les ingénieurs ont ce petit faible pour ne pas faire les initiations à moitié… C’est ce que je retiens du moins de mes 4 jours « d’intégration »… je vous jure que j’ai bien «intégré» les si populaires bières Carslberg et Tuborg qui sont très chéries des Danois. Jumelé au départ dans un groupe d’étudiants étrangers provenant de partout dans le monde, j’ai trouvé ça particulièrement intense. De l’Islande à l’Iran à la Chine à l’Espagne à la Bulgarie… tout le monde est nouveau ici. Tout le monde est dans le même bateau :


«Je comprends rien à ce système de zones pour se déplacer en bus!»

«Tu vas voir, la nourriture au Netto est vraiment moins chère qu’au Føtex…»

«Je te conseille de t’acheter des lumières sur ton vélo pour le soir… je connais quelqu’un qui s’est fait arrêter…»

Et tranquillement on avance chacun avec toutes ces informations qui s’échangent, interrompus de temps en temps par des «Skål!!!» auxquels tout le monde est la bienvenue. Les poignées de main se multiplient avec des prénoms qui sont un véritable exercice de prononciation et de mémoire! J’avais de la difficulté à retenir les prénoms au Québec alors je ne suis pas sorti du bois ici! Héhé.

Il y a finalement des discussions qu’on soutient plus que d’autres, des éclats de rire qui sont plus élevés, des gens qu’on recroise et avec qui on prend le temps de s’arrêter, des noms qui finissent par s’ancrer dans notre mémoire… Des souvenirs et des premiers moments qu’on racontera encore dans quelques années. Bref, des amitiés qui émergent tranquillement, on dirait, de ce fouillis «d’intégration».

Tout passe si vite, ce soir j’achève déjà ma première semaine de classe. À priori les cours que j’ai choisis seront « challenging, but interesting »! Les professeurs sont très accessibles et on ne ressent pas du tout cette hiérarchie des cours en France où celui qui a la craie détient également la science infuse! Gen a quant à elle profiter de ma semaine de partys pour obtenir son numéro d’assurance sociale, son compte de banque, son contrat de cellulaire, son médecin… et elle a pu rencontrer quelques-unes de ces futures collègues de classes via Facebook. Elle n’a pas perdu son temps et je suis d’ailleurs pas mal en retard sur elle!

J’espère aussi avoir su être à la hauteur de sa fête de 25 ans lundi dernier! Loin de toutes ses amies disons que je sentais un peu de pression pour qu’elle passe une belle journée! D'ailleurs, voici quelques-unes des photos que nous avons prises lors de notre promenade au cœur de København! (Ci-haut et ci-bas)

-Mat


dimanche 22 août 2010

Quand le vélo est un article de mode

Comme Mathieu le décrit si bien, déménager à l’étranger est loin d’être une décision facile. Après 6 années de vie à Montréal, ce n’est que récemment que je me sentais vraiment «montréalaise». J’aime Montréal, malgré ses failles, sa pollution, ses itinérants, son bruit. J’aime son énergie, sa couleur, ses restos, ses p’tits pubs de quartiers, ses festivals, etc. Mes amies y sont et à 250km, ma ville natale où je retrouve ma famille.

Copenhague, notre nouvelle ville d’adoption, va beaucoup nous plaire j’ai l’impression. Ses pistes cyclables, son vent frais, ses grands bâtiments à l’européenne et ses lacs nous charment déjà. Østerbro (prononcé Eus-ter-bro), notre quartier, est très sympa. À moins de 500m, il y a un grand parc (style Parc Jarry), 3 épiceries, une banque, la poste, un Blockbuster, une boulangerie… On n’est pas au Montchâtel (haha!). Notre appart? Trop bien! On ne peut (presque!) pas demander mieux.


Quelques p’tites anecdotes :


Nous prenions l’autobus pour se rendre à un appartement que nous voulions visiter. Selon Google map, cela devait nous prendre 33 minutes… Toutefois, Google map ne prévoit pas la compétition de Triathlon, les routes barrées à cause des inondations d’eau dans lesquelles une dizaine d’automobiles étaient piégées, le traffic dans la ville, le taxi que l’on a dû prendre pour arriver à bon port, une heure en retard... Tout ça pour une visite de 2 minutes d’un appart qui n’en valait vraiment pas la peine!


En voulez-vous des bébés blonds, en v’la! Ce n’est pas qu’au Québec qu’il y a un « bébé boom », ici aussi! Des tonnes de bébés blonds défilent dans les rues… Bienvenue en Scandinavie!


Voici le portrait de la Danoise typique. Elle est grande, blonde aux yeux bleus, s’habille à la dernière tendance et comme elle est mince cela lui va très bien… Elle roule sur un vélo du type « old fashion » tout en envoyant un message texte!!! Pour ne pas penser qu’elle est la femme parfaite, elle est en général assez froide et, à priori, plus difficile d’approche. Pour le portrait du Danois typique… mettez tous les adjectifs au masculin !


Avant d’acheter mon super vélo mauve avec des fleurs roses, j’ai fait une tentative d’en acheter un autre… Je me suis rendue à l’autre bout de la ville à l’adresse que la madame m’avait dictée et surprise! Lorsque que je sonne à la porte, la personne qui me répond ne parle pas anglais et n’a aucune idée pourquoi je lui parle d’un vélo! Problème de communication…



Mathieu commencera l’école (humm…. Une semaine d’initiation je précise, ce n’est pas vraiment de l’école) ce mardi le 24 août et moi, le 30 août! Et oui, le jour de mon 25ième anniversaire. Quel beau cadeau je m’offre de faire une maîtrise à l’étranger pendant 2 ans. Nous avons bien hâte de rencontrer nos nouveaux amis et collègues de classe!


Chanceux. C’est vraiment le terme qui nous caractérise le mieux en ce moment. Chanceux et en quête d’aventures et de nouveaux défis.


-Gen

jeudi 19 août 2010

Parce que tout a un début!

Cela fait plus d’un an qu’on en a parlé pour la première fois. Plus d’un an depuis que nous nous sommes assis tous les deux pour chercher, pour de vrai, une ville en Europe où nous pourrions tous les deux étudier un programme qui nous intéresserait, en anglais s’il vous plaît! Une année où ce projet incertain nous a tenus en haleine dans nos conversations, dans nos emplois et même dans nos choix de tous les jours :

-Est-ce que ça vaut vraiment la peine d’acheter deux lbs de farine si on part peut-être dans 3 mois?

-J’avoue… Achètes-en juste une lbs.

Puis il y a le jour où l’enveloppe tant attendue nous regarde dans la boîte aux lettres. Il n’y a probablement rien de plus intense que de regarder la personne qu’on aime et de réaliser que c’est vrai, que cela a fonctionné, que toutes les pièces du puzzle sont maintenant assemblées après plusieurs mois de travail, que la prochaine étape est d’acheter les billets d’avion… qu’on déménage vraiment pour deux ans.

Puis il y a la paperasse, le permis de résidence, les partys, les achats de dernières minutes, les listes de trucs à ne pas oublier, les valises, les aurevoirs… et cette horloge qui tourne toujours trop vite. C’est excitant de se lever le matin et de savoir que bientôt on se réveillera à plusieurs milliers de kilomètres. Mais c’est aussi angoissant. Nouvelle école, nouveaux amis, nouveau mode de vie, nouvelle langue, nouvelle culture.

Le jour du départ arrive et on n’est jamais totalement prêt. En fait, il ne reste qu’à fermer les yeux, à prendre une bonne respiration et à faire ce petit pas vers l’avant, vers un monde qui ne nous est pas totalement inconnu, parce que nous avons tous les eux déjà habité l’Europe, mais dont l’expérience cette fois-ci sera certainement différente.

C’est pour cette soirée que nous avons passée avec deux Autrichiennes samedi. C’est pour ce souper de mardi avec une Mexicaine qui est ici par amour pour un Danois. C’est pour cette Italienne qui déménage à Copenhague avec son copain et ses deux enfants et avec qui nous avons parlé de Berlusconi hier. C’est pour le bonheur de se trouver un nouveau chez-soi dans une ville complètement différente… Bref, c’est pour tous ces futurs moments intenses que le choix de partir a fait la différence dans la balance! Ce sera une grande aventure avec ses hauts et ses bas et nous tâcherons donc d’écrire régulièrement pour en témoigner!

Bonne lecture ! J

-Mat