Copenhague

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samedi 19 mai 2012

Aventures à Køge, Montréal et Paris

Après notre fameux voyage en Turquie, nous sommes restés assez tranquille à Copenhague pour travailler sur nos mémoires. Perso, il me restait un dernier cours appelé « Responsabilité sociale des entreprises » que j’ai réussi avec succès. Bref, un excellent cours avec une excellente prof! Sinon, Mathieu travaille toujours très fort sur son projet de maîtrise…

À Pâques, nous avons décidé de faire notre premier voyage de vélo ensemble comme l’on n’avait malheureusement pas de famille ici au Danemark pour se réunir. Destination : Køge, une petite ville danoise à 43 km de Copenhague. C’était un bon défi! Rendu à Køge, je ne voulais plus faire le voyage de retour tellement j’étais fatiguée… Mais bon, après un bon dîner, un peu de repos, de chaleur, j’ai réembarqué sur le vélo et nous sommes repartis vers Copenhague. Et je l’ai fait! 86 km avec mon vélo rose… Voilà quelques photos.






Une semaine après Pâques, je repartais pour le Québec pour y faire mes entrevues dans le cadre de ma maîtrise. J’ai passé la majorité de mon temps à Montréal et j’ai été hyper occupée. Un méga gros merci à mes hôtes absolument fabuleuses : Anaïs et Karine (et Steve!). Et non, ce n’était pas des vacances, j’ai jonglé entre des entrevues, des moments avec des amis, des moments avec la famille, une grippe, de la retranscription… Mais bon, deux coups de cœur : revoir ma filleule qui grandit en beauté et ressentir ce lien intense qui unit une famille lors des périodes difficiles.



J’ai une super nouvelle à vous annoncer aussi (que j’ai déjà annoncée à plusieurs personnes déjà, mais bon!) : je me suis trouvé une job!! Un ami (merci Youri!) m’a écrit un jour pour me dire qu’il avait entendu parler d’une job qui serait parfaite pour moi… Coordonnatrice organisationnelle pour une firme de consultation en développement durable « Sustainability Solutions Group (SSG)/Groupe Solutions Durables (GSD)». La job de rêve, quoi! Je décide finalement d’appliquer malgré le fait que je reviens au Québec qu’en septembre. Vous savez la fin de l’histoire, mais en gros, j’applique, je passe l’entrevue (par téléphone, en anglais) et je suis sélectionnée (sur 120 candidatures)! Je commence donc à travailler 1 journée/semaine jusqu’à ce que je rentre à Montréal. Ma nouvelle collègue de travail/coach en vacances à Paris me propose qu’on se rencontre là-bas lors de mon retour vers Copenhague… Pourquoi pas?!
Voilà qu’après mon mois fou au Québec, je débarque à Paris pour rencontrer Geneva, une des fondatrices de la coop (et oui, SSG est une coop de travailleurs). Nous allons donc sur les quais de la Seine où elle me raconte l’histoire de SSG : ses défis, ses accomplissements, la personnalité de mes collègues, la dynamique d’équipe, etc. Comme récompense, nous nous gâtons avec un gros cornet de crème glacé. Il fait 25°C et le temps est magnifique. Le lendemain, ma formation continue et Geneva commence à me montrer ce que je ferai dans les prochains mois. C’est super intéressant et je commence déjà à aimer mon boulot!

Et mon mémoire dans tout ça? Ça avance, mais pas aussi vite que je voudrais! J’en suis à transcrire mes entrevues. C’est long... et j’ai hâte de commencer à rédiger, j’aurai enfin l’impression de produire « quelque chose ». Mais bon, ça avance, c’est ça l’important!

Petite anecdote avant de terminer… C’est une histoire vraie qui est arrivée à Mathieu. Je le laisse vous la raconter :

« Après une semaine de fou à travailler sur mon projet, je m’aperçois en allant porter les poubelles que mon vélo n’est pas à l’endroit où je le laisse habituellement. Je fais le tour de la cour intérieure (qui est barrée), mais aucune trace de mon vélo. J’en reviens pas… je me suis fait voler mon vélo. Cela est arrivé déjà à plusieurs de mes amis et tous s’étonnaient un peu que j’aie réussi à garder le mien aussi longtemps. Pas de chance : j’étais le prochain sur la liste! Il y a des constructions autour de notre bloc, donc les portes menant à la cour sont souvent débarrées récemment. Tout s’éclaircit… quelqu’un a dû entrer et partir avec mon vélo. Dommage, je l’aimais et il allait super bien. Après 7000 km ensemble tu t’attaches, j’imagine! Mon vélo, c’est mon char, ma liberté… c’est vraiment plate. Pour ne pas dire de la XX de marde. »

2 semaines plus tard. Voici un extrait du email que j’ai envoyé à Gen encore au Québec :

«Tu devineras jamais ce qui m'est arrivé hier. Je suis allé chercher de l'argent à la Danske Bank et devine ce que j'ai vu... mon VÉLO! Eh oui, tout tranquille, barré sur le coin. En parfaite forme. J'en croyais pas mes yeux... le voleur l'aurait laissé à un bloc de chez nous?? Je suis allé chercher la clé en vitesse chez nous, mais je trouvais ça tellement étrange que ça ne se pouvait presque pas qu'il soit là. Au retour, la clé marche dans le cadenas alors c'est bien le mien. Étrange, vraiment étrange... »

« Petit à petit, le fil des évènements s'est clarifié. »

« La semaine avant de partir en Pologne je suis allé chez le coiffeur en vélo et en revenant je suis arrêté à la banque. Cela a pris pas mal de temps à la banque et en sortant j'étais tellement abasourdi et stressé par tout ce que je devais faire cette journée-là que je suis revenu à pieds en vitesse, oubliant complètement mon vélo stationné sur le coin. Le vendredi suivant, en allant dans la cour mon vélo n'était pas là et je n'ai eu d'autre choix que de penser que je me l'étais fait voler! Incroyable non? J'en reviens pas encore. C'est presque un cas d'alzheimer. Je te jure, j'étais persuadé qu'il était perdu! Imagine si je ne l'avais pas vu hier... »

Ça vous est déjà arrivé, vous, de laisser votre auto au coin de la rue, de l’oublier là et ensuite de dire à tous vos amis et à votre famille qu’on vous l’a volée? … Et la retrouver 2 semaines plus tard… Bravo Mat!!
Sur ce, à bientôt!
Gen xxx
PS : Mat parlera de son voyage en Pologne la prochaine fois!