Copenhague

Copenhague

dimanche 22 août 2010

Quand le vélo est un article de mode

Comme Mathieu le décrit si bien, déménager à l’étranger est loin d’être une décision facile. Après 6 années de vie à Montréal, ce n’est que récemment que je me sentais vraiment «montréalaise». J’aime Montréal, malgré ses failles, sa pollution, ses itinérants, son bruit. J’aime son énergie, sa couleur, ses restos, ses p’tits pubs de quartiers, ses festivals, etc. Mes amies y sont et à 250km, ma ville natale où je retrouve ma famille.

Copenhague, notre nouvelle ville d’adoption, va beaucoup nous plaire j’ai l’impression. Ses pistes cyclables, son vent frais, ses grands bâtiments à l’européenne et ses lacs nous charment déjà. Østerbro (prononcé Eus-ter-bro), notre quartier, est très sympa. À moins de 500m, il y a un grand parc (style Parc Jarry), 3 épiceries, une banque, la poste, un Blockbuster, une boulangerie… On n’est pas au Montchâtel (haha!). Notre appart? Trop bien! On ne peut (presque!) pas demander mieux.


Quelques p’tites anecdotes :


Nous prenions l’autobus pour se rendre à un appartement que nous voulions visiter. Selon Google map, cela devait nous prendre 33 minutes… Toutefois, Google map ne prévoit pas la compétition de Triathlon, les routes barrées à cause des inondations d’eau dans lesquelles une dizaine d’automobiles étaient piégées, le traffic dans la ville, le taxi que l’on a dû prendre pour arriver à bon port, une heure en retard... Tout ça pour une visite de 2 minutes d’un appart qui n’en valait vraiment pas la peine!


En voulez-vous des bébés blonds, en v’la! Ce n’est pas qu’au Québec qu’il y a un « bébé boom », ici aussi! Des tonnes de bébés blonds défilent dans les rues… Bienvenue en Scandinavie!


Voici le portrait de la Danoise typique. Elle est grande, blonde aux yeux bleus, s’habille à la dernière tendance et comme elle est mince cela lui va très bien… Elle roule sur un vélo du type « old fashion » tout en envoyant un message texte!!! Pour ne pas penser qu’elle est la femme parfaite, elle est en général assez froide et, à priori, plus difficile d’approche. Pour le portrait du Danois typique… mettez tous les adjectifs au masculin !


Avant d’acheter mon super vélo mauve avec des fleurs roses, j’ai fait une tentative d’en acheter un autre… Je me suis rendue à l’autre bout de la ville à l’adresse que la madame m’avait dictée et surprise! Lorsque que je sonne à la porte, la personne qui me répond ne parle pas anglais et n’a aucune idée pourquoi je lui parle d’un vélo! Problème de communication…



Mathieu commencera l’école (humm…. Une semaine d’initiation je précise, ce n’est pas vraiment de l’école) ce mardi le 24 août et moi, le 30 août! Et oui, le jour de mon 25ième anniversaire. Quel beau cadeau je m’offre de faire une maîtrise à l’étranger pendant 2 ans. Nous avons bien hâte de rencontrer nos nouveaux amis et collègues de classe!


Chanceux. C’est vraiment le terme qui nous caractérise le mieux en ce moment. Chanceux et en quête d’aventures et de nouveaux défis.


-Gen

jeudi 19 août 2010

Parce que tout a un début!

Cela fait plus d’un an qu’on en a parlé pour la première fois. Plus d’un an depuis que nous nous sommes assis tous les deux pour chercher, pour de vrai, une ville en Europe où nous pourrions tous les deux étudier un programme qui nous intéresserait, en anglais s’il vous plaît! Une année où ce projet incertain nous a tenus en haleine dans nos conversations, dans nos emplois et même dans nos choix de tous les jours :

-Est-ce que ça vaut vraiment la peine d’acheter deux lbs de farine si on part peut-être dans 3 mois?

-J’avoue… Achètes-en juste une lbs.

Puis il y a le jour où l’enveloppe tant attendue nous regarde dans la boîte aux lettres. Il n’y a probablement rien de plus intense que de regarder la personne qu’on aime et de réaliser que c’est vrai, que cela a fonctionné, que toutes les pièces du puzzle sont maintenant assemblées après plusieurs mois de travail, que la prochaine étape est d’acheter les billets d’avion… qu’on déménage vraiment pour deux ans.

Puis il y a la paperasse, le permis de résidence, les partys, les achats de dernières minutes, les listes de trucs à ne pas oublier, les valises, les aurevoirs… et cette horloge qui tourne toujours trop vite. C’est excitant de se lever le matin et de savoir que bientôt on se réveillera à plusieurs milliers de kilomètres. Mais c’est aussi angoissant. Nouvelle école, nouveaux amis, nouveau mode de vie, nouvelle langue, nouvelle culture.

Le jour du départ arrive et on n’est jamais totalement prêt. En fait, il ne reste qu’à fermer les yeux, à prendre une bonne respiration et à faire ce petit pas vers l’avant, vers un monde qui ne nous est pas totalement inconnu, parce que nous avons tous les eux déjà habité l’Europe, mais dont l’expérience cette fois-ci sera certainement différente.

C’est pour cette soirée que nous avons passée avec deux Autrichiennes samedi. C’est pour ce souper de mardi avec une Mexicaine qui est ici par amour pour un Danois. C’est pour cette Italienne qui déménage à Copenhague avec son copain et ses deux enfants et avec qui nous avons parlé de Berlusconi hier. C’est pour le bonheur de se trouver un nouveau chez-soi dans une ville complètement différente… Bref, c’est pour tous ces futurs moments intenses que le choix de partir a fait la différence dans la balance! Ce sera une grande aventure avec ses hauts et ses bas et nous tâcherons donc d’écrire régulièrement pour en témoigner!

Bonne lecture ! J

-Mat